Nous avons nos propres lois. Nos propres traditions. Ceux d'en bas nous appellent marginaux, assassins, renégats, mais c'est par l'exil que nous avons batit notre havre d'excellence.
Tout ce que l'Empire déen peut compter de hors-la-loi, de proscrits, de sans-destins, se donne rendez-vous depuis quelques centaines d'années dans les plus hautes montagnes, au coeur même de son continent, à peine à 800 km de Tari, la capitale.
Là nous sommes bien. Nos ancêtres ont négocié une paix durable avec les géants qui vivent plus bas dans les prairies suspendues. Ce qui rend impossible aux impériaux de venir nous y déloger. Sur notre versant vivent huit clans. Du plus vil au plus conciliant, la paix nous unit. Jamais aucune embrouille n'est venu rompre la quiétude de nos préparatifs et de nos entrainements. Nos préparatifs ? Des missions tarifées qui couvrent les guerres secretes que se livrent les grands qui luttent pour conquérir ou conserver le pouvoir. Nous sommes des professionnels. Libres artisans du malheur ou du bonheur. Tout dépend de quel côté le destin se place. Nous sommes l'habile complément des compagnies franches. Parfois nous menons des actions communes, mais eux sont plutôt des voyageurs, nous des sédentaires, eux des soldats, nous des ingénieux. Nous vendons nos services au plus offrant, mais certains ont à défaut de remords, une morale ou un code d'honneur. C'est le cas du clan Ardaz, qui m'a vu naître. Avec nous, pas de meurtre, ni d'escroquerie ou d'extorsion de fonds. Nous nous sommes fait une spécialité du renseignement et du sabotage. C'est une spécialité rare dans le milieu. Les clans n'ont rien à voir avec ces guildes de voleurs et d'assassins qui sévissent dans les cités de l'Empire. Les amateurs ne font pas de vieux os ici. Le perfectionnement et la mise à l'épreuve, plus qu'une culture, sont devenus notre art de vivre. Notre devise : endurer, survivre et vaincre tout ce qui pourrait nous détruire. La communauté est cependant ouverte. Mais il faut, soit obtenir la protection d'un clan, soit créer le sien propre. Et se faire accepter. Selon les anciennes chroniques, le clan Ardaz a été fondé par un elfe du nom de Gregor Karje. C'était le meilleur chasseur de dragons que le monde ai connu. Jusqu'à ce que l'Empire interdise la chasse aux grands vers...
Nous sommes la dixième génération des suivants du fondateur. Et aujourd'hui j'ai l'honneur de consigner le trois cent unième contrat de notre petite entreprise familiale. C'est mon premier acte en tant que chroniqueur. J'espère être digne de la confiance qu'a placé en mois l'Ancêtre.
Tout ce que l'Empire déen peut compter de hors-la-loi, de proscrits, de sans-destins, se donne rendez-vous depuis quelques centaines d'années dans les plus hautes montagnes, au coeur même de son continent, à peine à 800 km de Tari, la capitale.
Là nous sommes bien. Nos ancêtres ont négocié une paix durable avec les géants qui vivent plus bas dans les prairies suspendues. Ce qui rend impossible aux impériaux de venir nous y déloger. Sur notre versant vivent huit clans. Du plus vil au plus conciliant, la paix nous unit. Jamais aucune embrouille n'est venu rompre la quiétude de nos préparatifs et de nos entrainements. Nos préparatifs ? Des missions tarifées qui couvrent les guerres secretes que se livrent les grands qui luttent pour conquérir ou conserver le pouvoir. Nous sommes des professionnels. Libres artisans du malheur ou du bonheur. Tout dépend de quel côté le destin se place. Nous sommes l'habile complément des compagnies franches. Parfois nous menons des actions communes, mais eux sont plutôt des voyageurs, nous des sédentaires, eux des soldats, nous des ingénieux. Nous vendons nos services au plus offrant, mais certains ont à défaut de remords, une morale ou un code d'honneur. C'est le cas du clan Ardaz, qui m'a vu naître. Avec nous, pas de meurtre, ni d'escroquerie ou d'extorsion de fonds. Nous nous sommes fait une spécialité du renseignement et du sabotage. C'est une spécialité rare dans le milieu. Les clans n'ont rien à voir avec ces guildes de voleurs et d'assassins qui sévissent dans les cités de l'Empire. Les amateurs ne font pas de vieux os ici. Le perfectionnement et la mise à l'épreuve, plus qu'une culture, sont devenus notre art de vivre. Notre devise : endurer, survivre et vaincre tout ce qui pourrait nous détruire. La communauté est cependant ouverte. Mais il faut, soit obtenir la protection d'un clan, soit créer le sien propre. Et se faire accepter. Selon les anciennes chroniques, le clan Ardaz a été fondé par un elfe du nom de Gregor Karje. C'était le meilleur chasseur de dragons que le monde ai connu. Jusqu'à ce que l'Empire interdise la chasse aux grands vers...
Nous sommes la dixième génération des suivants du fondateur. Et aujourd'hui j'ai l'honneur de consigner le trois cent unième contrat de notre petite entreprise familiale. C'est mon premier acte en tant que chroniqueur. J'espère être digne de la confiance qu'a placé en mois l'Ancêtre.